14/03/2011
Debout tôt (4h15) pour prendre le bus de 6h à destination de Pokhara.
Il y a 110 kilomètres à faire, et le bus arrivera à midi ! Il faut dire que c’est une route de montagne, qu’il y a de profonds précipices sur les côtés, qu’on a du mal à doubler les camions lourdement chargés, qu’on s’arrête pour toute personne faisant signe, soit, dans les petits bourgs, tous les cent mètres et que les passagers se font arrêter là où ils le souhaitent.

On a droit tout de même à deux arrêts pipi. La route descend une vallée dont les versants sont presqu’entièrement recouverts de champs en terrasse.
L’arrivé dans Pokhara est apocalyptique : on s’arrête au beau milieu d’un bidonville dont une partie s’étale dans le prolongement des pistes de l’aéroport tout proche. Ici, il n’y a ni rickshaw ni tuktuk, mais des minitaxis, et il faut marchander sévère.
Miraculeusement, il reste une chambre double au Little tibetan guesthouse (950 NRp). À l’usage, cet hôtel s’avère être un des meilleurs de notre périple : grande chambre claire (deux fenêtres), sdb impeccable, large balcon au-dessus d’un jardin fleuri et avec vue sur la haute montagne enneigée nommée « La queue de poisson » (Machhapuchhare, 6997 m) et en se penchant un peu, les Annapurna (8091 m) ; et ici tous les gens sont sympathiques.

On nous prévient des coupures de courant : sur une affichette sont inscrites les heures de coupures (14 h par jour !!). De fait, dès la coupure, le ronronnement des groupes électrogènes couvre la ville.
On traverse la ville pour aller chercher les permis et autres droits d’entrée pour le parc des Annapurna. La rue principale est une succession de magasins de fringues et matériels de montagne, ou de fringues et de babioles « ethniques », de restaurants, de cyber-cafés, d’agences de treks, d’épiceries et de bistros. Les vendeurs hèlent mollement les passants pour la majorité des touristes occidentaux ; cependant tous ne sont pas des trekkeurs… mais plutôt amateurs de bières locales (plus d’une dizaine de marques !). Une rue sœur de celles de Kuta, Phuket, Marrakech, etc.
On s’avale deux soupes chinoises débordantes de nouilles. Arrivés au centre de l’Annapurna Conservation Area, on nous informe qu’il faut QUATRE photos chacun (on en a que trois sur nous, alors qu’on en a des wagons à l’hôtel…). On prend déjà l’entry permit (2000 Nrp x2), on verra demain pour le TIM.
Sur le chemin du retour, on s’équipe de quelques fringues et matériel pour la rando de huit jours (+ ?) qu’on va commencer après-demain le 16.
Repas au Punjabi, c’est bon !
État des troupes avant de se coucher = le garçon – un genou gonflé et une tourista ; la fille – pas de problèmes…