15/02/2010
Le train arrive pile poil à l’heure (8h40) à Kota. Harcèlement des rickshaws à la sortie, mais j’avise le rickshaw collectif qui va au « bus stand » (plutôt désorganisé et où il n’y a pas de consigne). On attrape au vol un bus (déglingué) pour Bundi. Le vendeur de ticket en veut à notre valise qui obstrue l’allée.
À Bundi, installation dans notre chambre avec vue sur le château (Katkoun hotel) et enfin une bonne douche.
Visite du fort et du palais : une revisite bien plaisante. Les ruines du fort sont toujours envahies par les broussailles et par les hordes de singes, mais qui nous suivent à distance à cause du gros bâton que j’ai trouvé. Le soleil est au pus haut et la chaleur nous oblige à marcher dans les éboulis à pas comptés. La visite du palais est bien rafraichissante grâce aux jardins ordonnés, aux grandes salles aérées, et aux salons privés calfeutrés sur le flanc de la montagne.
Au marché, on trouve un coin tranquille où manger nos bananes. Deux jeunes filles veulent qu’on les prenne en photo. On rigole bien ; l’une d’elles appelle sa mère et elles posent toutes les trois. Elles gloussent en se montrant du doigt sur le petit écran.
Visite des baolis de la ville. Un garde surgit de nulle part nous ouvre celui du marché : descente dans les profondeurs rafraichissantes. Celui du sud de la ville est en travaux et il est presque définitivement rénové. L’effet des marches qui s’entrecroisent dans une géométrie parfaite est saisissant. Traversée du sud de la ville par des ruelles plus ou moins entretenues (ce sont les vaches et les cochons qui font le ménage). Une bande de mioches nous suit en sautillant et en piaillant ; une grand-mère qui n’est pas contente d’eux en claque un, et la troupe se sauve en couinant…On découvre encore plusieurs baolis, mais ils sont tous à sec.
Le cénotaphe aux 84 colonnes prend de belles couleurs dorées au soleil couchant, rehaussant les bas reliefs, les colonnes et les coupoles.
Un rickshaw nous dépose dans les quartiers Nord où je cherche en vain un ultime baoli. Des jeunes garçons qui nous demandent d’être pris en photo nous aident à le trouver et nous accompagnent dans le dédale des rues aux maisons bleues.
Retour à l’hôtel, repas avec d’autres touristes dans le patio.