16/12/2007

Ce matin, Soleil ! Après avoir dégusté le café local, bus pour Baguio. Là, je la fais courte, car il a mis 7 heures pour faire 130 km !!
Il s’agit d’une route de montagne qui évolue entre 1000 et 2000 m d’altitude, plusieurs cols, des travaux, des ravins, des camions, etc. et surtout des bleds partout. En fait ces hauteurs sont très peuplées car les terres sont fertiles, et les sommets sont tous cultivés. Un peu comme la route qui, à la Guadeloupe, va de Ste Anne à Pointe à Pitre par les Hauts.

Un autre problème, le bus s’arrête au moindre appel des piétons ce qui fait que parfois on s’arrête tous les 20 mètres pour monter/descendre quelqu’un. Et un arrêt pipi (ici, on dit ‘ihi’) et un arrêt de 20 mn pour la bouffe à 12h pile !


L’arrivée à Baguio (14h30) est apocalyptique : embouteillages, pollution, bruits, foule. La ville monte et descend dans tous les sens. C’est un autre tournis après celui de la route. Je trouve un hôtel assez facilement mais il est un peu borgne. Je demande à ce qu’on change les draps. Ce soir, je vais passer un coup de bombe insecticide…
Promenade dans la ville pour prévoir le trajet de demain. Je cherche un bus pour Vigan (sur la côte NO de Luzon). Dans Baguio il n’y a pas précisément de gare routière. Les bus et les jeepneys partent d’un peu partout. Le centre-ville contient au moins une vingtaine de point de départ. Mais comme ce sont aussi les points d’arrivées, voilà la raison des embouteillages !

Mais aussi parce que c’est le quartier du vaste marché qui fait bien un kilomètre carré !
Une fois en possession de mes renseignements, promenade au marché. Au détour d’un escalier et d’une ruelle louche, je tombe sur les bars à karaoké et le reste… C’est plutôt sale et mal famé. Les gens sont un peu éméchés et m’invitent avec des grands gestes. Refus poli et souriant, mais ok pour une photo !
Au centre-ville , il y a un très grand parc où la pelouse a du mal à supporter la foule qui s’y presse : c’est dimanche et les familles se retrouvent pour faire du pédalo dans le bassin carré, de la balançoire, du vélo (à louer), jouer aux cartes, pique-niquer, apprendre aux bébés à marcher, se faire faire des dessins tatoo, ou se faire photographier (30 pesos) devant (ou dessus) un énorme chien St Bernard qui reste impassible malgré le bruit, l’agitation et les enfants qui lui tirent les oreilles.
Quelques achats pour mon petit dej.