10/02/12

 

Promenade en long et en large dans Alexandrie. Soleil. Air encore frais.

Quelques ruines romaines

Quelques ruines romaines d’abord. Elles n’ont rien de grandioses. Vu ce qu’il en reste, on imagine bien qu’elles ont servi de carrières aux successeurs. Les sites sont situés dans les quartiers populaires au sud-ouest de la ville.

J’erre dans les ruelles de ces quartiers déshérités. Des gens, un peu étonnés de me voir là, me disent welcome ! C’est vendredi, jour de repos. Beaucoup d’hommes sont assis à fumer la chicha et à siroter le thé, occupant une partie de la rue. Il n’y a pas de voitures dans ces quartiers-là.

À plusieurs endroits, des organisations de charité distribuent de la nourriture à des prix modiques : lentilles, pâtes, huile, etc . C’est encore la période électorale et des partis politiques se font de la publicité ainsi.

Le quartier des banques lui, est désert.

J’entre dans une église copte où il y a un enterrement. C’est assez impressionnant : des femmes, en noir et en larmes, poussent des cris stridents à briser les verres. Et à en avoir la chair de poule. Impressionné, je demande ce qu’il est arrivé : c’est un vieux qui a eu un accident de la route et il est mort à l’hôpital. Le gars me fait le signe de se trancher la gorge…

Retour vers la corniche. Je trouve un café en bord de mer (le Selsela) fait d’une grande terrasse, à l’abri de parasols paillotte. Dégustation d’un grand verre de soupe de fraises avec uniquement le bruit des vagues.

La nuit tombe, et les gens sortent pour faire les magasins. Les rues du centre sont bondées de monde, le nez collé aux vitrines. Côté mode, les fringues, ça va encore (bien que personne n’ose les porter dans la rue), mais le mobilier, qu’est-ce qu’il peut être ringard…

Je dîne d’un jarret de bœuf à la vapeur accompagné de riz et d’une ribambelle de crudités.