18/02/2011
Retour dans les canaux dès 7h30. Cette fois-ci, nous prenons les transports publics : le bateau-bus sur la ligne ALLEPPEY – KOTTAYAM. Prix des places : 10 INR par personne, soit cent fois moins que la location d’un canot pour touristes. Il est vrai que le bateau-bus ne va pas dans tous les petits canaux mais il est tout de même intéressant de voir ce bateau zigzaguer d’un bord à l’autre des grandes avenues d’eau, charger et décharger les passagers sur des pontons de bric et de broc.
Les canaux sont encombrés par des plantes aquatiques envahissantes pour le plus grand plaisir des oiseaux de toutes espèces qui s’y perchent mais au plus grand dam du mécanicien du rafiot qui s’emmêle les hélices dedans.
Retour à Alleppey par un bus en phase terminale : il claque tellement des pistons que nous, on claque des dents ! Même le klaxon est enroué.
Violent contraste avec le bus pour Ernakulam pratiquement neuf. Il a des portes et elles se ferment automatiquement. Le Kerala semble être un état mieux organisé que le Tamil Nadu. Dans les gares routières, il y a un bureau de renseignements

– dans les rues, la police règle la circulation, les conducteurs respectent à peu près les feux rouges – les plus grandes rues sont plus propres, il semble y avoir une organisation pour le ramassage des détritus. Dans cet état, on remarque qu’il y a beaucoup d’édifices religieux d’obédiences chrétiennes diverses.
Ernakulam : Sapphire hôtel, grande chambre propre pour 500 INR. Idéal car en plus il est bien placé : à deux pas de la jetty pour Fort Kochy et Mattancherry et pas trop loin de la gare.
Pause internet. Consternation, on apprend sur le site de la Dépêche du Midi le décès par H1N1 d’une collègue. Cela nous bouleverse.
Au théâtre de la See India Foundation, nous assistons à une représentation du Kathakali, une épopée hindoue. Le spectacle commence par une séance de maquillage du personnage qui doit combattre les démons. Le personnage effectue lui-même une grande partie de ce maquillage et il lui faut plus d’une heure.
Le spectacle est partagé en deux parties : d’abord une démonstration de mimes et d’expressions du visage (émotions, animaux, combats). Il s’agit de gestes codés avec les mains, de postures, d’expression du visage avec des roulements d’yeux bizarres. Puis un extrait de l’épopée par le personnage maquillé et vêtu d’un costume digne des dieux. Le tout est accompagné d’un tambour, de cymbales au bruit de cloche.
Il est étonnant de voir un tel spectacle dans une « salle » aussi frustre.
En sortant, on s’achète un plum pudding pour le petit dej