05/02/2011

Déjà presque un an,

Et on retrouve l’Inde,

ses bruits, ses odeurs, sa poussière, son activité vibrionnante.

Presque 24h d’avions et d’aéroports !

Lors de l’escale à Roissy, le vendeur du duty free nous assure qu’il n’y a pas de problème de trimbaler une bouteille d’un avion à l’autre, sauf qu’à Delhi, les agents de sécurité nous ont demandé de la mettre avec les bagages de  la soute : nouvel enregistrement et re contrôle de sécurité.

Lors de l’enregistrement en France, on nous assure qu’on retrouvera nos valises sans problème directement à Chennai ; heureusement, à Delhi, mon flair me dit d’aller faire un tour du côté des tapis roulants : Bingo, nos valises y tournent en rond… Autre complication  avec le transfert pour l’avion de Chennai  due aux horaires qui ne correspondent pas à ceux de la réservation !

L’aéroport de Delhi est gigantesque et tout neuf, et dispose de toutes les commodités. On profite de l’escale pour faire un tour au distributeur de billets (1€ = 62 INR), aux toilettes, aux restos pas trop chers – les ordis en libre-service sont en panne de connexion….

Taxi pour Mahabalipuram

Arrivée à Chennai (28°, on commence à être un peu vaseux…), on s’offre le taxi prépayé (1050 INR) pour aller direct à Mahabalipuram. Il est 17h30 il y a deux heures de trajet et la nuit tombe à 18h30.

La route pour sortir de Chennai est chaotique et encombrée : les banlieues aux constructions inachevées succèdent aux terrains vagues où se consument des ordures, les campus ultra-modernes aux campements provisoires, les grandes avenues s’achevant en ruelles, le tout dans une animation constante et désordonnée.

Puis la route, parallèle à la mer, traverse une région rurale, dont on ne peut guère apprécier la tranquillité, le chauffeur du taxi accélérant au fur et à mesure que la nuit tombe : croisements aléatoires et dépassement très limites.

À l’arrivée le chauffeur de taxi nous réclame de payer les péages qu’il aura à régler sur la route du retour. On refuse.

Installation à la guesthouse Villa Manikandan au confort succinct (800 INR). Petits moustiques agaçants.

On déguste un délicieux repas de poisson et de gambas géantes dans un restau ne payant pas de mine au bord de la plage.

Réunion publique

Lors de la promenade digestive, on est attiré par une assemblée (politique ?) qui se tient dans un carrefour sous les projecteurs : tribune, orateurs, haut-parleurs, banderoles et quelques deux cents spectateurs (que des hommes) assis sur des chaises en plastique au milieu de ce qui tient lieu de trottoir.