30/12/2007
Ce matin debout tôt pour prendre le jeepney, puis le car, puis le ferry pour rallier l’île de Camiguin.

Sur la place où j’avais diné la veille, tout est nettoyé : il se tient une cérémonie avec tous les corps de l’armée et de la police, le drapeau prêt à être hissé. Les rangs sont à peu près rectilignes, mais il y a des bérets de travers… il est 6h …
Sur la route, dans un village, le bus longe une séquence intéressante : un poste de police, la maison de justice et les pompes funèbres…
Camiguin est une ile avec plein de volcans plus ou moins endormis et recouverte d’une épaisse végétation. Les sommets sont encore recouverts de gros nuages.
A la descente du ferry, après avoir échappé à la nuée de gamins accourus pour porter sacs et valises, il y a un jeepney pour le bourg qui sert de capitale à cette ile. Le jeepney me fait une faveur : il me dépose au pied de l’hôtel. Celui-ci se trouve en bord de mer et en bout de piste de l’aérodrome ! (il y a un avion par semaine…). Je m’installe dans mon bungalow (3 lits, sdb, terrasse 500P) et récupère le scooter que j’ai demandé à la patronne. Je roule en longeant la côte, sur un bon quart de la route qui fait le tour de l’ile, visitant des sources, des chutes d’eau, une arène de combats de coqs, et, à la fin de la journée, j’explore le début du chemin qui va au sommet du volcan Hibok-Hibok où je compte aller demain matin.
Ce soir la ville est bien animée : des groupes de femmes vont de maison en maison chanter des chants de Noel, les mômes font la musique avec des guitares déglinguées et des tambours fabriqués maison.