10/02/2011
Petit dej à l’hôtel : surtout des plats salés indiens et très peu de quoi faire un petit dej à l’occidentale. On a dû pleurer pour avoir un café et un thé.
Bus pour Kumbakonam, un bus presque neuf et vide à notre arrivée, ô surprise !
Le chauffeur est un maniaque du Klaxon et prend son bus pour une Formule 1.
On dépose nos valoches à la gare des trains de Kumbakonam, et on décide de prendre le train pour l’étape suivante. Lors de notre promenade en ville, on tente un appel depuis un téléphone public pour réserver l’hôtel du soir, mais pas moyen que ça marche. On confie notre quête à un modeste bijoutier qui bien aimablement essaye à son tour, mais n’y arrive pas non plus, et du coup, il prend son portable et ça marche !
On grignote des fruits sur les gradins d’un grand bassin sacré : des gens s’y lavent et d’autres lavent du linge.
Visite de la ville et de ses quatre temples (en fait il y en a bien plus).
Ici les temples sont très décorés et les statues sont peintes. On trouve un peu de fraîcheur dans les halls de ces temples, construits il y a près de mille ans, à l’aide de gros blocs de pierre. Dans l’un d’eux, on a la surprise de trouver une étable, avec une dizaine de vaches et de veaux, disposant de tout le confort contrairement à leurs copines qui vivent dans la rue et se nourrissent le plus souvent de sacs plastiques.
Devant l’entrée, un fête se prépare : un char en forme de tonneau avec au fond une statue de Shiva est tiré à la corde par des femmes, tandis que des musiciens rythment le cortège. Des hommes tiennent des torches et un prêtre psalmodie.
Retour à la gare, train pour Tanjore. Petit stress à cause de l’absence du gardien du cloak room (consigne) à un quart d’heure de l’arrivée du train… On est debout dans le train bondé, en face d’une famille très pauvre de cinq enfants allant de 15 ans à trois mois, tous assis sur une banquette.
L’avant dernier enfant vomit sur sa grande sœur qui se nettoie avec le burnous du bébé que tient la mère !
Arrivée à Tanjore : Hôtel Valli, 504 INR la chambre double de rigueur monacale.
Visite du temple au soleil couchant. Il y a beaucoup de touristes occidentaux : cet endroit est inscrit à l’UNESCO.
Repas au Sarnath, excellent !
Il y a une famille de lézards qui couinent dans notre chambre !