27/12/2007
Ce matin debout à 5 h pour aller au bureau de la Cie aérienne à 6h15. Il pleut. Il y a là un jeepney qui doit prendre les passagers pour l’aéroport à 25 km de Coron. Il faut une heure de route, car au bout de la bourgade, la route devient piste. Le jeepney contient la plupart des passagers de l’avion et les bagages ! On est archis serrés. Il y a des Allemands que j’ai vus sur le bateau… Il y a bien un contrôle sérieux des bagages, mais comme on doit attendre une heure, on ressort pour aller boire un café a la paillote qui est à la sortie !

Le coucou arrive ; c’est un avion à hélices qui peut contenir 50 personnes, mais il est à moitié plein. Lorsqu’on démarre, le décollage est tellement rapide qu’on est tous collés contre le siège. Vol tranquille. On passe au-dessus du Lac Taal, là où je dois me rendre après.
Arrivé à Manille, je saute dans un jeepney pour Baclaran et là, je dois remonter à pied le fameux marché d’un km où tout le monde se bouscule. La première fois, je n’avais pas vu la partie où l’on vend des CD de films et là, c’est un peu dingue, car les stands sont serrés les uns contre les autres et chacun a une télé, le son à fond, avec un film différent. Le délire !
Arrivé à la station de bus, je tombe sur un qui est en partance pour Tagaytay. La route du sud de Manille est une suite de bidonvilles et d’immenses centres commerciaux !!
Tagaytay est une petite ville qui est au bord de la caldeira dans laquelle se trouve le lac Taal et ses volcans. L’air y est frais car on est en hauteur. Petite bouffe dans un fast food d’une chaine chinoise. Belle vue sur le lac. Dommage qu’il y ait toute cette agitation automobile…
Là je suis bien embarrassé car il n’y a pas de jeepney pour aller au bord du lac. La route qui y va est à grande circulation ; quelques tricycles s’arrêtent à ma hauteur et tentent leur chance. Après avoir discuté avec quelques-uns (et les prix baissant au fur et à mesure que j’avance), j’en prends un, mais il s’arrête toutes les 5 minutes pour me placer l’adresse d’un hôtel ou d’un bateau pour aller sur les iles… Arrivé au bord du lac, une nuée de tricycle me saute dessus me proposant des resorts à 2000P, etc…
Finalement, je prends la direction opposée aux resorts et arrivé dans le centre du bourg de Talisay où je trouve une guest house à 500P (après marchandage) au bord du lac. L’établissement semble un peu abandonné, mais la piaule est correcte.
Il est 3 h, et je prends un tricycle pour revenir du côté des resorts et voir ce côté du lac. Je fais aussi un bout de marche, mais, pas de bol, il se met à pleuvoir dru ! Le long de la route, il y a bien des hôtels à l’apparence classe moyenne, mais les prix sont élevés. J’arrive dans un village où l’on élève des poissons dans le lac. Je fais quelques courses. Comme il pleut je me mets, à l’abri sous l’auvent du conseil du barangay (village ou quartier). Une femme à la langue bien pendue, entourée d’une escouade de femmes, me hèle, me demande ce que je fais là, d’où je viens, où je vais, où j’ai acheté mes courses. Une vraie pipelette ! Je lui demande où elle a acheté ses chaussures et où elle habite. On rigole bien ! C’est la chef du conseil municipal !! Retour au bourg en tricycle. Il s’est arrêté de pleuvoir.
Ici, je n’ai pas vu un seul resto, et les gargotes ne m’inspirent pas. Je crois que je vais manger des brochettes…