21/02/2010

Le train arrive à l’heure (5h30) et un gars de l’hôtel  nous attend en jeep pour nous emmener au Renuka hotel. On nous installe au Ratan qui est à 50 m dans une grande chambre (550 INR), où on dort encore 2 heures.

Visite de l’immense citadelle. Murailles imposantes, havelis richement décorés de pierres ciselées aux motifs infinis, ruelles aux commerçants un peu pressants.

On s’offre une après-midi « half day camel tours » réservée auprès de l’hôtel (550 INR/p). A 13h30 une jeep nous emmène (avec un couple hispanophone) à 4km (Bada Bagh) visiter les cénotaphes des chevaliers Rajput. De belles coupoles abritent des stèles représentant les valeureux guerriers.

Puis on prend la route du  désert de Sam que l’on parcourt sur 40 Km  ; rien n’y pousse à part les cailloux et les « resorts » pour millionnaires. Premier arrêt à un carrefour où deux hommes gardent trois dromadaires : c’est pour le couple qui va passer la nuit dans le désert.  Pour nous, c’est un peu plus loin : un homme avec deux dromadaires.

Monter (ou descendre) d’un dromadaire n’est pas une opération simple, mais au départ ou à l’arrivée, c’est encore plus surprenant : l’animal se déplie par les pattes avant puis les pattes arrière (l’inverse à l’arrêt) tandis qu’ on est balloté sévèrement d’avant en arrière et on risque de se casser les … dents sur le pommeau de la selle. Une fois parti, c’est plus facile : il n’y a qu’à se laisser conduire par le chamelier qui lui va se taper le chemin à pied. La démarche du dromadaire est souple, on n’est pas trop secoué sauf quand il lui prend l’envie de brouter un des rares arbrisseaux de ce désert. Le plus difficile, c’est pour les adducteurs et les parties intimes qui sont transformées en chappattis. La promenade dure deux bonnes heures en une grosse boucle alternant les champs de cailloux et les dunes. On aperçoit des animaux ressemblant à des gazelles et on entend pas mal d’oiseaux.  On s’arrête vers 17H45 au milieu des dunes et on attend le coucher du soleil qui viendra une heure après. On est attentif aux déplacements de gros scarabées noirs que l’on chasse vigoureusement mais qui reviennent inlassablement. Les dunes environnantes accueillent d’autres touristes.  On voit un gars traverser les dunes en courant, un sac en bandoulière : il propose des boissons fraîches, bière, sodas…  Dur pour la solitude du désert ! Joli coucher du soleil sur le Pakistan. Retour à la voiture, la nuit tombante, puis en voiture vers l’hôtel.

Douche pour désensabler les héros du désert (Laurence d’Arabie n’a plus qu’à bien se tenir), repas sur le toit de l’hôtel où on discute avec un couple d’anglais de nos divers voyages.

À l’hôtel, la nuit est bruyante du fait de la configuration des chambres : le matin c’était la voisine américaine (qu’on a surnommé la cantatrice) qui chantait sous sa douche, et en dehors de la douche… et ce soir, ce sont les autres voisines japonaises qui caquètent et qui rigolent.