16/02/2011

Réveil à 5 h : il s’agit d’aller voir le lever du soleil à cet endroit mythique pour les Indiens, les marins et les géographes, la pointe sud de l’Inde. Les gens affluent par les ruelles qui mènent à la mer. Ils sont des milliers, encore plus nombreux que la veille au soir,  installés sur les gradins, ghats, parapets, face à l’est. Mais le Dieu Soleil est caché derrière les nuages et on ne le verra pas sortir de l’eau. Il est déjà haut lorsqu’il fait son  apparition.

Trois heures de bus pour faire les soixante-neuf km qui séparent K de  T : la région est surpeuplée, les routes étroites et les villes et villages se succèdent sans interruption. Le long de la route, d’énormes panneaux publicitaires vantent les bijoux, les meubles design, et autre électronique. On voit cependant la nature luxuriante de cette cote ouest : rizières, cocotiers, bananiers, …  irrigués par des canaux. On passe du Tamil Nadu au Kerala.

À T, Greenlodge hotel, double,  clean, 680 INR, derrière la gare routière.

Curieux restaurant

Il fait une chaleur écrasante, lourde : on sue à grosses gouttes au moindre pas. Repas de midi à l’Indian café, juste devant la gare routière. Ce curieux restaurant est installé dans une tour ronde et les tables sont installées sur une rampe en colimaçon.

Petite promenade au sud de la gare, dans le quartier du fort et du grand temple : on passe devant l’ancienne demeure d’un maharadja (Maharaja Swathi Thirunal Palace), une belle demeure au style traditionnel du Kerala, possédant des magnifiques structures en bois permettant une douce aération dans ce pays de lourde chaleur moite,  mais le bâtiment est  presque laissé à l’abandon.

Visite du zoo et du musée Napier logé dans un étonnant bâtiment « à l’occidentale » et aux couleurs vives, au nord de la voie ferrée. Le zoo est un grand parc avec un lac, et un chemin conduit les visiteurs de cages en enclos, de volières en vivarium. Un sur deux est vide d’animaux. Mais la visite reste intéressante : les tigres sont avachis, mais la tigresse, à cinquante mètres des autres proteste d’être encagée à part, par de longs sons rauques. Les pélicans cherchent leurs puces, et leur long cou emmanché d’un grand bec ne les désavantage pas dans cet exercice. Les hippopotames (sortis de la mare en béton) ont la tête tellement lourde qu’ils sont obligés de la poser par terre dans leur période de méditation. Quant aux crocodiles, ils ressemblent vraiment à des sacs à main.

Douche salvatrice avant le repas de poissons au Kerala House (Statue street) (1 cuit dans une feuille de banane, 2 curry sauce coco).