04/04/2011
Tôt ce matin car l’électricité s’arrête à 8h. Vers 7h, je tente de me connecter à la WiFi de l’hôtel, pas moyen que ça passe. Des voisins s’interrogent aussi. Je monte vers la réception où se trouve la box : une fille est en train de monter avec skype à quelqu’un à l’autre bout de la planète combien le chat de l’hôtel est mignon… Je lui dis qu’elle bloque tous les autres…
Bus pour Patan, puis après avoir traversé le Durbar square, bus pour Bungamati, dans les collines au sud de Patan. On atterrit dans un beau village traditionnel, vielles maisons, vieille place avec temple et pagode. Le temps semble s’être arrêté. Des groupes d’anciens, accroupis, sont éparpillés sur cette place et dans les ruelles, jouant aux cartes ; des groupes de femmes papotent en attendant que leurs pots se remplissent à la fontaine.
Quelques échoppes abritent des artisans qui creusent du bois pour faire des masques ou des décorations de fenêtres. Dans d’autres des femmes font des tapis noués sur des métiers.
Petite marche vers le village voisin (Khokana).
La large rue principale est beaucoup plus animée : outre les chèvres, les moutons attachés au seuil des maisons devant un tas de verdure fraîchement coupée, et quelques canards dont une aile est attachée, les gens sont hors de chez eux pour y mener leur activité : cardage et filage de la laine, travail du chanvre pour en faire des paillasses, lavage des gamelles, etc…
Au bout de cette rue des chants montent d’un petit autel : des femmes assises en tailleurs y récitent des prières.
Ambiance du temps arrêté au siècle dernier assurée.
Retour à Patan où on flâne dans le Durbar square, puis à KTM. On commence à se poser la question du poids des bagages…