30/03/2011
Ce matin, petit dej avec le café et le thé de la guesthouse (pas d’électricité pour le thermoplongeur). Il reste de l’eau chaude dans le ballon de la douche !
On attrape le bus 26 devant l’ambassade américaine, pour retourner à Patan. C’est l’embouteillage sur le pont de la Bagmati (dessous, il y a un bidonville). Des femmes flics règlent la circulation. On ne voit pas comment elles peuvent survivre dans une telle pollution.
À la poste qui est à l’entrée nord de la vieille ville de Patan, on remet quelques cartes postales à un gars qui les met aussitôt au fond d’un tiroir. Vont-elles arriver ?
On visite la vielle ville de Patan autour de Durbar square, ruelle par ruelle, sans oublier aucune cour ni temple. Ici, les vieux quartiers sont bien mieux conservés qu’à KTM. Et les habitants vivent au milieu de cet univers venu du lointain passé et s’en arrange malgré l’exiguïté des lieux.
Le Durbar square regroupe une trentaine de magnifiques monuments royaux construits presque les uns sur les autres ; les gradins autour des temples et des palais sont occupés par les étudiants venus papoter, et par les anciens venus jouer au « tigre affamé » tout en profitant de l’ombre, et il reste de l’espace pour les étals des vendeuses de légumes ou de souvenirs. Et cela met dans l’embarras certains touristes qui voudraient bien photographier les monuments sans ces gens, et le Népal sans les Népalais…
Il y a quelques travaux de rénovation sur ces vieilles maisons, et déjà quelques cours ont été transformées en guesthouse de luxe. Pareil pour le palais royal qui contient un musée et un restaurant vip. Et le temple d’or refait peau neuve.
Après avoir parcouru Patan dans tous les sens, on va faire quelques achats vers le nord de la ville, dans des magasins de commerce équitable.
Retour en fin d’après-midi à KTM où l’électricité est absente. Mais elle réapparait vers 20h30, contre toute attente !