14/02/12

Avion pour Assouan. Où on arrive à 13h. En sortant de l’avion, on est assommé par la chaleur. Quelques taxis attendent à la sortie de l’aéroport et, comme il n’y a pas de bus, ça fait monter les prix. Marchandages.

On descend à l’hôtel Keylany. Accueil sympathique, chambre double + Sdb + petit dej. 180 EGP. On s’inscrit pour une virée en voiture demain pour Abou Simbel (85 EGP/p). Et dans la foulée on s’inscrit pour une descente du Nil de deux nuits vers Louxor sur un bateau de « croisière » : 40 EUR /p/j.

La corniche d’Assouan surplombe le Nil et la promenade y est agréable avec un peu d’air. Des marins d’eau douce nous hèlent pour une promenade en felouque. Il y a beaucoup de felouques et très peu de touristes…Le long du quai, une ribambelle de bateau « de croisière » sont accostés par paquets de trois.

Ferry pour la rive d’en face où on veut visiter des tombes creusées dans une falaise. Polémique avec un type qui extorque les touristes en leur faisant croire que le ferry coûte 5 alors que ça coûte 1 EGP. Le gars n’est pas content. Si on ne peut plus taper les touristes…

La rive occidentale est une falaise qui tombe presque à pic dans le fleuve : c’est le désert direct et le sable dégouline dans le Nil ! Sur le flanc de cette falaise des tombes ont été creusées : petite ouverture, profondes galeries dotées de colonnes creusées et taillées dans la masse (du grès), et au fond, des peintures ou de fins bas-reliefs. C’est tout un cirque pour se faire ouvrir les grilles qui les protègent. La billetterie est au bord du fleuve et lorsqu’on est arrivé en haut de la falaise par un escalier recouvert de sable, on tombe sur l’homme aux clés et ses acolytes qui s’improvisent guides. On arpente la falaise de tombe en tombe par un sentier envahi par le sable, avec un peu de fraîcheur à chaque arrêt, grâce à la profondeur des tombes. Le soleil décline et rend tous les horizons ocre rouge. Quant au Nil, il est aussi bleu que le ciel. On grimpe au sommet de la falaise que domine un petit édicule. La progression est difficile dans le sable et la caillasse, chaque pas étant divisé par deux à cause de la glissade. Mais on est récompensé par le panorama 360° qui est, à cette heure tardive, superbe.

Descente plus rapide (le sable entre dans les chaussures…).

Même cirque pour payer le ferry du retour.

Du balai !

On déambule dans la ville assez peu animées, dans le souk et les rues parallèles pour faire quelques courses, ce qui n’est pas évident car les boutiques d’alimentation ne sont pas nombreuses et que les prix sont 50 % plus chers qu’au Caire, après marchandage !

Dans cette région, les mœurs sont plus sévères et traditionnalistes : hommes en djellaba et femmes en tchador intégral.