28/01/12
Belle journée, quelques nuages, un peu de vent.
Promenade dans le quartier du centre. Les immeubles ont la fière allure des beaux quartiers parisiens. Malheureusement, ils sont un peu laissés à l’abandon. La circulation n’est pas trop active, alors l’ambiance est un poil rétro.
Je cherche le coin des bouquinistes, parmi le chaos d’un immense chantier (entreprises françaises…). Un des rares parcs a disparu sous les pelleteuses et les bouquinistes sont coincés entre des barrières de tôle.
Je cherche à présent la poste pour acheter des timbres. Me fiant au plan du guide, je vais droit vers un immeuble de type administratif. Un gardien m’interpelle, je lui demande « post office », il me fait signe d’entrer. À ma grande surprise, mon flair m’indique des toilettes. J’en use, bien que l’endroit n’ait pas été nettoyé depuis Ramsès II. Puis je me dirige vers un bureau qui ressemble à un guichet. J’ai du mal à me faire comprendre. On appelle un gars qui parle anglais. Surprise ! il m’apprend que je suis dans un poste de police ! Très aimablement, il m’indique l’immeuble de la poste à cent mètres de là…La poste est un vieil immeuble de la coloniale et on est en train de le restaurer. Je me fais aider pour trouver le bon guichet.
Métro jusqu’à l’Université du Caire. L’endroit n’a pas l’air d’être particulièrement agité. Pas d’affiches, pas d’occupation, pas de groupe de discussion…
Promenade dans les rues de Doqqi, un quartier qui a son charme, ni trop chic ni bordélique, avec des rues bordées d’arbres. Retour à la place Tahrir par le sud de Gezira.
Beaucoup moins de manifestants, la circulation est rétablie. Des familles viennent s’y promener…
Entre les tentes, des panneaux de revendications, illisibles pour moi…
Je fais un tour chez Egyptair, et, miracle ! J’obtiens des billets d’avion Louxor – Le Caire pour 305 EGP pièce (40EUR !). Dégustation de délicieuses pâtisseries chez Groppi
Fin de journée à Héliopolis, une cité modèle des années 30 à 10 km du centre. Un vieux tramway m’y conduit depuis la gare de Ramsès. On est tout de suite séduit par l’urbanisme bien pensé qui donne de la place, de la perspective, de l’unité dans les constructions ; heureux les privilégiés qui habitent le secteur !
Dans une échoppe, une jeune demoiselle anglophone m’aide à acheter des beignets et des aubergines frites.
Pour le retour, il y a une panne sur la ligne de tramway. Attente une demi-heure !
Retour à l’hôtel où je pique-nique.