12/03/2011

Réveil tôt (6h) à cause de vacarme dans le couloir. Déjà mal lunés, on constate qu’il n’y a pas d’électricité pour préparer notre petit thé/café du matin. Le moral est en baisse. Miraculeusement la douche est chaude (ballon solaire ?). Petit dej sur la terrasse.

On loue des vélos pour faire le tour du site de Lumbini. Il faut expliquer que c’est ici le lieu de naissance de Bouddha et que depuis ce temps, les croyants (les rois et aujourd’hui, les états) ont construit des temples selon leur tradition locale pour l’honorer. Ce qui fait qu’ici, outre des ruines de la grande période d’Ashoka, l’empereur du 3ème siècle avant JC, on se trouve comme dans une exposition universelle du bouddhisme : c’est à celui qui aura le plus beau stand ! Ces temples sont installés dans un parc qui fait plusieurs dizaines de km².

Les vélos subissent un époussetage et un gonflage de la part du loueur, et on part au soleil et dans l’air frais.

Le plus notable est celui où se déroule un rite : moines accroupis derrière des tables basses déroulant des pages de phrases sacrées et les récitant d’une voix grave et gutturale. Mais la salle voutée fait rebondir le son en multiples échos ce qui rend un son digne de  hauts parleurs dans un hall de gare.

Retour par bus (sur le toit et avec la poussière) à Bhairawa.
Bus à nouveau pour Bhutwal où on atteint les premiers contreforts de l’Himalaya, et un autre pour aller à Tansen, ville perchée à 1400 m. Ce bus est bondé, mais on a la chance d’y avoir deux places assises, tandis qu’une vingtaine de personnes s’entassent dans la travée. La route suit un défilé étroit qui est creusé par une rivière torrentueuse, puis atteint des terrasses de cultures. La ville de Tansen est perchée sur une montagne, presque à son sommet.

Difficulté pour trouver un hôtel correct : les rues sont en pente et on grimpe dans les ruelles en tirant les valises. On s’installe dans le troisième, le Gauri Shankar (900 NRp) un peu décrépi. On fait un tour dans la ville à la tombée de la nuit, et où tout est dans le noir : pas d’électricité. Et de plus tous les magasins, échoppes, ateliers, offices, sont rideau baissé ! Les habitants de Tansen font la pause dominicale le samedi ! nous explique le serveur du resto Momo center (un bouiboui bien planqué sous un escalier…). On déguste quelques momos et un veg-chowmin (assiette de nouilles sautées aux légumes – aujourd’hui il n’y avait que des piments, houlala).

L’ambiance est très différente de l’Inde qu’on vient de quitter : moins de bruit, plus de gens à pied, pas ou peu de voitures ou motos, des gens qui disent salut ! (namasté) et l’air est à peu près respirable.

Bataille avec le chauffe-eau à gaz pour comprendre comment il se met en marche…