21/02/2011

Douche et lessives salutaires à l’hôtel Margao Residency (petite chambre propre au 7ème étage pour 835 INR).

Nous avons choisi la ville de Margao comme étape dans le territoire de Goa : le territoire de Goa est une ancienne province coloniale du Portugal, restituée à l’Inde en 1961 et administrativement directement rattachée à New Delhi. Aujourd’hui, il n’y a plus de « ville de Goa », Old Goa étant devenu un village musée. Margao est au sud du territoire et c’est le nœud ferroviaire local avec le reste de l’Inde. On trouve que c’est plus pratique d’avoir notre hébergement à proximité de cette gare plutôt que de trainer nos valises via les bus locaux archibondés vers Panjim (Panaji) ou Old Goa puis revenir à Margao pour l’étape en train suivante.

Bus pour Old Goa. Ce sont des petits bus où la musique indienne moderne marche à fond et où les tickets-men sifflent entre leurs dents pour dire au chauffeur de s’arrêter. Sensibles des oreilles, s’abstenir !

Old Goa : sanctuaire catholique portugais. Il ne reste plus que de monumentales églises de ce qui fut une grande métropole portugaise. Certains groupes de touristes s’y comportent comme s’ils étaient à la plage et les gardiens doivent se mettre en colère pour obtenir un minimum de respect du lieu. Pourtant les rires ne doivent plus déranger St François Xavier  dont la dépouille est miraculeusement préservée !

Panjim : promenade dans la vieille ville portugaise où même le nom des habitants rappellent ce passé colonial. Les nombreuses boutiques spécialisées dans la vente d’alcools ont pignon sur rue, contrairement aux autres états. Ici, dans l’état de Goa, leurs vitrines sont belles et éclairées. Alors qu’ailleurs, elles sont dans des coins sombres, grillagées et peu engageantes. De plus, la bière est à moitié prix que dans les autres états !

Le comptoir des réservations de train

On fait la queue au train-booking-office pour modifier une réservation de train, en vain « it’s full ».

Coucher de soleil sur la plage de Miramar/Panjim. Grande plage de sable fin. Les enfants ont fait des châteaux (temples ?) de sable, peut-être un concours. À cette heure moins chaude, des gens font du sport : des enfants suivent un cours de judo, d’autres jouent au frisbee, d’autres encore au cricket, ou simplement les gens  marchent. On  se fait un petit apéro assis sur un tronc d’arbre.

Cérémonie du soir

Retour à Margao. Vers 21h, nous cherchons une bouteille de jus de fruit. Le son d’un petit orchestre traditionnel nous attire : c’est une cérémonie devant un petit temple de quartier. Un prêtre agite une flamme devant un dieu, un autre sonne une cloche comme un métronome et les musiciens accompagnent d’une  musique bien rythmée. À cette heure, on croise surtout des hommes.

Nuit calme et réparatrice après l’agitation du train.