L’aéroport international de Mumbai n’a rien à voir avec celui que j’ai quitté il y a un an : les magasins duty free et de luxe ont remplacé les panneaux de bois qui cachaient les travaux. L’avion partant à 3h25 du mat, on a largement le temps d’errer dans cet oasis de luxe. Je me laisse tenter par une bouteille d’origine irlandaise, titrée à 40°…

Vol paisible (repas  d’un friand aux légumes/curry, brulant au centre, froid sur les bords et difficilement digeste). Court somme.

Arrivés à 7h30 (HL) à l’aéroport de Francfort, il pleut et vente ;  alors on laisse tomber une visite éclair du centre ville. Dans l’immense couloir de sortie du terminal, des centaines de lits de camp vides sont alignés. On repasse la « frontière » qui sépare les différents terminaux avec nouvelle fouille en règle. Les contrôleurs rechignent à nous laisser passer avec la bouteille achetée à Mumbai  et pourtant dument emballée dans un sac scellé !! On nous propose de refaire un check in pour enregistrer ce nouveau bagage à mettre dans la soute… Franchement, on ne  comprend pas le pourquoi de cette chicanerie.

Le vol de correspondance qui devait partir à 13h10 est tout d’abord retardé pour 14h30 puis suspendu… les écrans affichent nombre de vols annulés. Allons-nous devoir passer la nuit sur les lits de camps aperçus tout à l’heure ? Dehors, le vent souffle fort, les manches à air sont à l’horizontal, des bâches s’envolent (mais pas les avions…) et les pylônes supportant les éclairages oscillent dangereusement. Aux actualités diffusées sur écrans plats, on passe des images de tsunami au Chili, de tempêtes au Portugal … Enfin le vent tombe un peu et notre vol s’affiche pour 16h.    

Décollage le plus vertical possible face aux rafales de vent qui font tanguer l’avion. Ça vaut une bonne attraction chez Disney W ! On est tout de même soulagé une fois passé le plafond de nuages : tout devient calme sous le brillant soleil ! On en oublierait presque la peinture écaillée de l’aile de ce Boeing en fin de course.