28/12/2007

Grasse mat. Ou presque : 4h, les coqs, 5h les chiens, 6h les mômes…
J’ai rendez-vous à 8h pour le bangas qui doit m’amener sur l’ile du lac Taal. J’ai le temps de déjeuner. J’ai mes petites réserves : sachets de café en poudre, sucre de canne brun, confiture de noix de coco et jus de fruit (ici c’est le royaume de Del Monte, le producteur d’ananas). Dans les petites boutiques je trouve parfois des petits pains, et aussi des tranches de pomelos… Je fais chauffer de l’eau avec une petite résistance électrique.
Le tenancier de l’hôtel a réussi à trouver deux touristes (un australien et sa femme (?) thaïlandaise) pour compléter le bateau. Ici on paye pour le bateau dans lequel on peut embarquer jusqu’à 6. Mais il faut trouver les autres si on veut payer le moins cher chacun… or c’est la basse saison. Donc on part a 3.
Luzon est une ile, avec un lac d’origine volcanique, le lac Taal. Dans ce lac, il y a une grande ile. Dans cette ile, il y a un lac. Et dans ce lac, il y a une ile ! OK ?

On débarque sur l’ile dans un village dont la principale occupation semble être l’élevage de poneys. Ces poneys servent pour les touristes fatigués avant d’arriver : il faut faire une heure de montée pour parvenir à la crête de l’ile ; alors…

Nous montons à pied sous le soleil qui est enfin revenu. Parvenus à la crête, on découvre en contre bas l’étonnant spectacle de ce lac emboité et de son ile. Sur le rivage, des fumerolles s’échappent de la falaise. Je me promène le long de la crête. Difficile de descendre dans le cratère, il faudrait presque en faire le tour pour trouver un chemin. Les bords intérieurs du cratère sont à pic… Dans les broussailles, je déchire ma chemise… Je bois le jus d’une noix de coco dans une cabane buvette.

On redescend tranquillement et retour en bateau au point de départ. Je profite de l’après-midi pour aller en ville faire des courses. Je trouve une chemisette (je ne me rappelle plus de la marque, mais c’est une marque…) à 120 P.
Ce soir, encore des brochettes.