17/02/2011
Grasse mat + bus en zone urbaine quasi continue = arrivée à Alleppey à 13h.
Installation à l’hôtel KTC, bien placé à côté de la gare routière et du débarcadère (double, clean, calme et accueil sympathique, 800 INR).
On loue un canot pour l’après-midi (barque à moteur de 6 places assises + une couchette !) protégé par un auvent en paille tressée. Promenade le long des canaux et des lacs (les backwaters) qui se sont formés derrière le littoral.
Les gens du coin vivent de l’agriculture (du riz). Les champs sont un peu en dessous du niveau de l’eau, protégés par une mince levée de terre sur laquelle sont installés les villages. Cette bande de terre est consolidée par des cocotiers et d’autres arbres en fleurs, exotisme assuré. On voit les villageois dans l’eau : laver le linge, faire leur toilette, pécher, jouer pour les enfants…
On croise de nombreuses embarcations. La plupart sont des houseboats, des résidences flottantes à louer, pension complète pour une ou plusieurs nuitées. Ils sont plus ou moins luxueux, plus ou moins grands (de une à cinq chambres), avec cuisine intégrée, AC, télé à écran plat et, pour faire fonctionner le tout, un générateur. Il y a à bord de chacun de ces bateaux, au moins trois personnes pour servir le client. Ces drôles d’embarcations évoluent lentement sur les canaux, on les dirait presque échappés d’un épisode de « la guerre des étoiles ». Les touristes indiens ou étrangers se prélassent sur des terrasses aménagées à l’avant ou au-dessus du bateau.
Nous avons croisé un bateau qui assure le ramassage scolaire pour petits et grands élèves, des ferrys qui assurent la liaison entre les villages.
Cette promenade est bien reposante, loin de l’agitation urbaine : bruit, poussière, chaleur…
Nous finissons la journée par le coucher de soleil sur la plage d’Alleppey.
Au restaurant, le patron propose une bière en chuchotant et la sert emballée dans du papier journal, sous la table, dans une grande tasse à café. En Inde, les restaurants n’ont pas le droit de servir de l’alcool.