12/03/2014
Ce matin, à 7h, un coup de tonnerre nous réveille ! Mais pas de pluie : une bruine et un brouillard dense recouvrent les pics alentours.
On a choisi pour aujourd’hui une excursion en car dans une des mille agences de tourisme. Destination : la vieille ville de Huangyao 黄姚 à 127 km au sud-est de Yangshuo. Pour y aller par nous même, il aurait fallu changer deux fois d’autocar et prendre diverses petites routes, pareil au retour, ce qui laissait peu de temps pour la visite. On a choisi le confort : un bus direct par l’autoroute avec un guide qui nous explique tout ! Pour 208 Y/p, entrée du site (100 Y) incluse. Et ce n’était pas joué d’avance car il fallait au moins quatre inscriptions.
Ce matin nous sommes à 9h devant l’agence, puis on fait 500 m pour sortir de la zone piétonne. On attend un peu le bus qui vient de Guilin. On est un peu surpris car on s’attendait à un minibus, or c’est un grand car tout neuf avec huit personnes en tout pour faire l’excursion, plus la guide et le chauffeur !
La route, puis l’autoroute, traversent ces paysages de pics couverts de végétation sauvage laissant peu de place pour les cultures et les villages. Le temps est plus doux, mais toujours à la bruine. Une heure et demie de route, on somnole…
La vieille ville de Huangyao est traversée par trois grandes rues et plusieurs ruelles, toutes bordées de maisons trois fois centenaires, et même certains bâtiments (théâtre, portes fortifiées, autels d’ancêtres) sont encore plus anciens. Et le plus étonnant, c’est la miraculeuse préservation de son unité architecturale. Aucune construction en béton n’est venue remplacer les anciennes écroulées : ici, on restaure l’ancien.
La vieille ville de Huangyao est traversée par trois grandes rues et plusieurs ruelles, toutes bordées de maisons trois fois centenaires, et même certains bâtiments (théâtre, portes fortifiées, autels d’ancêtres) sont encore plus anciens. Et le plus étonnant, c’est la miraculeuse préservation de son unité architecturale. Aucune construction en béton n’est venue remplacer les anciennes écroulées : ici, on restaure l’ancien.
La maison du représentant des autorités est la plus grande : sur le seuil, la puissance est symbolisée par deux grosses pierres en forme de tambour.
L’entrée de la maison du riche négociant est formée d’une porte centrale à deux battants et de deux portes latérales. La porte centrale ne s’ouvrait que le jour de l’arrivée de la première femme…
L’autel des ancêtres est la première pièce dans laquelle on entre lorsqu’on franchit le seuil d’une demeure. Il peut prendre une grande place et faire l’objet d’une importante décoration pour peu qu’il y ait eu un illustre personnage dans la famille.
Les maisons sont toutes habitées ; la plupart qui donnent sur les rues, sont des magasins proposant des produits locaux (condiments, vinaigres, alcools de fruits, pâte de haricots noirs, etc), des souvenirs, ou sont devenus des cafés ou des hôtels. Les maisons qui donnent sur les ruelles sont moins clinquantes, et parfois on entrevoit les intérieurs où les gens vivent un peu comme autrefois …
En déambulant dans la petite ville (après la visite guidée) et comme il y a peu de touristes vu le temps pourri (on verra tout de même un rayon de soleil pendant une minute …), on voit les habitants prenant le temps de se détendre : beaucoup jouent aux cartes ou à des jeux de dés et n’hésitent pas à engager de petites sommes. Et les parties sont bien animées !
Peut-être pour justifier la somme exorbitante exigée au titre du droit d’entrée, les autorités touristiques ont fait construire, au milieu de cette petite ville, une esplanade où se déroulent en continu des saynètes avec des acteurs déguisés à l’ancienne… bof bof.
Retour à Yangshuo vers 16h30.
On finit la journée à traîner dans West street, où on nous propose pour la énième fois des kimonos, des moches bijoux, des tambours ou des grenouilles en bois, sans parler des menus de restaurants qu’on ouvre sous notre nez…